1967 Saumur - La Foire-exposition / Le défilé fleuri folklorique

3 au 8 mai 1967 – La Foire-exposition
24 juin – Inauguration d’une stèle en l’honneur des Cadets de Saumur
24 et 25 juin 1967 – Le défilé fleuri folklorique
Témoignages

Changement de cap ?

Après avoir joliment et dignement fêté vingt années de défilés festifs en 1966, le Comité des fêtes de Saumur, les comités des quartiers et des communes de Bagneux et Saint-Hilaire – Saint-Florent avaient besoin de trouver un nouveau souffle.

Un souvenir vivace était resté des fêtes folkloriques saumuroises d’avant la seconde Guerre mondiale. Et depuis 1958, chaque année la ville de Confolens s’ouvrait aux traditions françaises et du monde entier avec succès.

Alors pourquoi ne pas transposer ces festivités à Saumur en 1967? Mais pour ne pas brusquer les habitudes, sur les affiches et les programmes, en grandes lettres la grande fête de juin se nommera: Défilé fleuri et en lettres plus petites: Fête folklorique.

Quelques fleurs

Pourtant, du défilé fleuri, il ne restera que quelques fleurs autour des reines de chaque quartier, et le char de la reine de Saumur tout naturellement fleuri.

Le spectacle sera d’abord, et surtout, celui des groupes folkloriques invités, avec l’alternance de formations musicales régionales (harmonies et fanfares).

Sous le soleil et dans le vent, les rues de Saumur allaient vivre une nouvelle expérience. À savoir comment elles serait accueillie…

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Première partie

Témoignages sur Facebook concernant l’effondrement du coteau du 16 février 1967 :

Martine Le Cavez – J’habitais juste en face au 70 rue Jean Jaurès. Mon père venait juste de descendre des hauteurs. C’est le propriétaire d’une des maisons qui est décédé ce jour là.

Philippe Begnon – Oui, la cour de la Gerbe rue Jean Jaurès. J’habitais là. Et Mr Girard s’est fait ensevelir sous de gros blocs de tuffeau.

Mauricette Gauffier – Ses locataires l’ont prévenu qu’ils entendaient des craquements. Quand il est venu voir, la voûte de la cave s’est effrondrée sur lui. Voilà la catastrophe.

Phiphi Mercier – C’était la cour de la Jerde au 93 rue Jean Jaurès, a côté de la cave Sylvain Mainfrain.

Jocelyne Schaller – Bonsoir. Nous habitions au 93. Nous avons été évacués. C’était notre propriétaire et ami de mes parents et grands-parents.