Le dernier défilé fleuri de Saumur
1988 avait connu de nombreuses défections de quartiers pourtant fidèles au défilé fleuri depuis longtemps. En 1990, le constat était sans appel : de la fabrication des fleurs jusqu’à la finition des chars et l’accueil des formations musicales et dansantes, le manque de bénévoles était patent. Si le Comité des fêtes de Saumur avait entretenu l’espoir d’un sursaut, 1990 confirmait cette impossibilité de continuer l’aventure au-delà. Saumuroises et Saumurois, pour la plupart, en furent informés par la presse locale. En ce dimanche 24 juin 1990, leur regard sur ce défilé fut-il différent ?
Un renfort appréciable
En 1988, Le comité des fêtes de Saumur avait fait appel au comité des fêtes de Saint-Macaire-en-Mauges pour compléter le défilé avec deux chars. En 1990, deux chars, en provenance de Champigné (Hauts-d’Anjou), s’intégrèrent dans le cortège du défilé fleuri saumurois. Pas facile de faire la relation avec le thème des Fêtes du Monde. L’un des deux chars, un bateau de pirates, fut intitulé « Ils ne sont pas toujours à la fête »…
Ambiance et esthétique
Était-il possible de permettre au défilé fleuri saumurois de continuer son aventure au-delà de 1990 et d’éviter le sabordage ? Peut-être en mutualisant les chars de plusieurs villes de l’ouest qui construisaient des chars fleuris. Mais il était dit que cette fête devait rester avant tout saumuroise, ce qui était compréhensible. Une partie du public, qui d’ailleurs ne se procurait pas le programme, ne faisait pas forcément la relation entre chars et quartiers saumurois. Ce qui lui importait, c’était la fête populaire, son ambiance, son esthétique dans un cadre unique qu’évoquait le journaliste Christian Desbois (Biographies et témoignages).
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1990 EN FRANCE
1990 LE COMITÉ DES FÊTES DE SAUMUR
AFFICHE / MOTS DU MAIRE ET DU PRÉSIDENT DU COMITÉ
VENDREDI 22, SAMEDI 23 JUIN 1990
DIMANCHE 24 JUIN 1990
RÉVEIL SAUMUROIS / MAJORETTES / L’EUROPE EN FÊTE
LA FÊTE DE LA SAINT-JEAN AU PORTUGAL
LA FÊTE DE LA MUSIQUE
LA FÊTE DE LA BIÈRE À MUNICH
LA FÊTE À MESSINE
ILS NE SONT PAS TOUJOURS À LA FÊTE
LA FÊTE D’HALLOWEEN
LA FÊTE AUX ANTILLES / CARNAVAL DE TRINIDAD
LE CARNAVAL DE RIO
LES AMBASSADRICES DE SAUMUR 1990
SOIR ET NUIT DU DIMANCHE 24 JUIN 1990
LUNDI 25 JUIN 1990
MARDI 26 JUIN 1990 / GALAS DE L’ÉTÉ
LIENS ->
LES ENCARTS PUBLICITAIRES 1990
Photographies, diapositives
Depuis ses débuts en 1946, les images conservées dans les archives de la grande fête saumuroise qu’était le défilé fleuri, ce sont des photos professionnelles, des extraits de journaux, de rares photos familiales et surtout des rouleaux de négatifs, photos spécialement prises pour le Comité des fêtes.
À partir de 1953, apparaissent les diapositives en couleur. Celles-ci représentent la majorité des photos archivées.
Mais de nombreux documents photographiques des défilés et foires (diapositives et papier) ont été égarés et perdus, surtout ceux des années 1975 à 1990.
Interrogés, les photographes professionnels saumurois et leurs successeurs semblent ne plus être en possession des négatifs et clichés des fêtes tels que les défilés fleuris et carrousels.
Si dans un album, un tiroir ou un grenier vous avez connaissance de photographies de ce défilé fleuri 1990, merci de prendre contact avec la rédaction dans « Laissez un commentaire » ou sur la page Facebook « Saumur Mémoires de Fêtes » afin de compléter cette rétrospective.
8mm, 16mm, super 8
Des films furent tournés dès les premières années mais ils restent peut-être trop bien rangés quelque part. Saumur Mémoires de Fêtes a présenté les films super 8 muets des défilés fleuris de 1975 à 1986, numérisés par Ciclic, avec la participation des Archives municipales de Saumur. Leurs bandes sons ne sont plus exploitables.
Les vidéos
Deux défilés fleuris bénéficient de la vidéo qui s’est popularisée à la fin des années 80 dans le grand public : 1988 et 1990. Mais les vidéos originales et leurs restitutions numérisées ne sont pas de qualité. Toutefois, ce sont les seuls témoignages disponibles (image et son) en intégralité de ces défilés fleuris.
Sur l’avenue du Général de Gaulle, le public avait l’habitude de s’installer de part et d’autre des deux voies de circulation, laissant toute la largeur de l’avenue au passage des défilés fleuris, d’un côté comme de l’autre.
En 1990, si la moitié du public se tenait bien le long de la voie pont Cessart vers le pont des Cadets, l’autre moitié occupait le parking central, ce qui nécessitait que tout le défilé reste sur cette voie, en progressant à contre-sens.
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