1976 Saumur Foire-exposition - Festival folklorique

1946 1976

Trente années ont passé depuis le premier défilé d’après-guerre initié et présenté du 8 au 10 juin 1946 par le Comité des fêtes de Saumur. Et depuis cette année-là, avec vaillance et abnégation, de nombreux bénévoles sont restés fidèles au Comité des fêtes. Parmi ces fidèles, Maurice Fournier, le président, jamais découragé, toujours en recherche du meilleur pour les festivités de sa ville.

Et en 1976, pour cette fête trentenaire, point de chars ! Le Comité des fêtes innove.

Substitution folklorique

Rappel : En 1967, le Comité des fêtes de Saumur imaginait une fête folklorique pour se substituer à l’habituel défilé fleuri.

Sous le titre défilé fleuri folklorique (plus folklorique que fleuri) cette fête s’inspirait d’une part des fêtes folkloriques d’avant la seconde guerre mondiale – quand elles remportaient un vif succès (1939) – et d’autre part des fêtes folkloriques de Confolens (Charente) et de la fête des Coiffes (depuis 1957) qui s’était fixée à la Ménitré.

Mais des harmonies-fanfares, ajoutées au long défilé, masquaient les sons aigrelets des accordéons et des violons. Et danser sur le bitume s’avérait une performance pénible pour les artistes invités.

Le public saumurois n’avait pas montré un grand enthousiasme pour cette fête d’un nouveau style.

Seconde édition

Conscient des erreurs commises, le comité des fêtes décidait de renouveler l’expérience en 1976 avec une formule améliorée. Pour ce nouveau festival : uniquement des groupes folkloriques français et étrangers étaient invités dans chaque quartier avant de se réunir pour la journée du dimanche 27 juin.

Le moment fort de ce festival devait être le grand spectacle (payant), face au château, dans le vaste espace du stade municipal, à l’extrémité de l’île d’Offard.

Mauvais sort

Mais il était dit que le sort ne serait pas favorable à cette seconde (et dernière) édition de folklore à Saumur.

L’année 1976 est restée dans les annales pour avoir été celle d’une sécheresse interminable du printemps à la fin de l’été. De nombreux incendies dévastateurs ravagèrent les forêts dans tout le pays et l’Anjou ne fut pas épargné. Il en résulta un impôt sécheresse...

Les 26 et 27 juin 1976, la chaleur était écrasante. Pas de quoi permettre des évolutions légères pour les artistes, pas de quoi retenir le public immobile sous le soleil implacable pendant des heures.

Comme si cette journée n’avait pas laissé un souvenir impérissable, il reste assez peu de photos de l’actualité de ces deux journées brûlantes de juin 1976.

Au programme :